Echos
Août 2016 : Après New-York, Lisbonne, Paris … Ilha di mudjer sera à Groix!
Ilia di mudjer est sélectionné au festival international du film insulaire de Groix entre le 18 et le 22 août 2016 dans la section « coup de cœur »! Nous vous y attendons nombreux!
festival de groix
NYU IAAAILHA DI MUDJER
Cécile Canut: Des «Africains» et des «Roms» en France… Instrumentalisation des discours ordinaires xenophobes lecture and “The Island of Women” film screening
Institute of African American Affairs
La Maison Française
Institute of French Studies and
Cinema Studies Department
present
Des «Africains» et des «Roms» en France…
Instrumentalisation des discours
ordinaires xenophobes
Lecture in French by Professor Cécile Canut, Sorbonne Paris Cité University
and
Film screening and talk in English with director Cécile Canut
The Island of Women
on Cape Verdean traditional dancers
DATE: Monday, February 9th, 2015
EVENT: Des «Africains» et des «Rom » en France… Instrumentalisation des discours ordinaires xenophobes lecture in French by Professor Cécile Canut, Sorbonne Paris Cité
LOCATION: La Maison Française of NYU, 16 Washington Mews (corner of University Place)
New York, NY 10003 www.nyu.edu/maisonfrancaise
In France, Bulgarian and Romanian migrants identified as “Roma” and usually living in slums are regularly the targets of categorizations, of rejection and of xenophobic violence. Even though other immigrated populations, such as Africans, have been subject to this type of ostracism for some time, the spectre of racism and xenophobia has spread under the effect of the diffusion of a number of political and media discourses. Whether coming from the right or the left of the political spectrum, these differentialist discourses stem from the highest level of the State, and have been regularly relayed by the media, thus legitimizing their presence within the French public space. Recently, several analysts (anthropologists, sociologists and politologists) have put forth the responsibility of political leaders in the ethnicization and racialization of French populations, by trivializing xenophobic comments, to the point where they are systematically relayed today. Though it is decisive, is this analysis sufficient? Is the process of division of the French population that is currently at hand only the result of recent discourses, coming from the top down, and only for electoral gain? By adopting a political sociolinguistic approach, Cécile Canut will attempt to show how processes of inter-subjective fluctuation imply apprehending the complexity of discourses as being partly linked, at the heart of the neoliberal logic, to the question of origin and of
**(Please note : This lecture will be in French only)
DATE: Tuesday, February 10th, 2015
EVENT: The Island of Women (53 minutes, 2013)
film screening and talk in English with director Cécile Canut on Cape Verdean traditional dancers
LOCATION: Cinema Studies Dept-Tisch-NYU,
721 Broadway, 6th floor Michelson Theater
Ja, a young woman from Cabral, never went elsewhere in “search her life” like so many others Cape Verdeans do. She never left her village. Ja decides to travel around her island, in order to meet women who, like her, are engaged in the amazing bodily practice of batuke. In the course of her journey, we discover “the women who stay behind” and who overcome together, through the artistic expression of batuke, the harshness and the acuity of separation. Batuke is one of the oldest musical forms on the island of Santiago. Characterized by an euphoric pace, jerking movements of the body and an orchestration based on voices and percussions, it became primarily a feminine form of expression. Women have replaced the drum by a ball of fabric lodged between their legs, on which they bang. One of them sings poems that talk about daily life, difficulties of life as a couple, or separation. To survive, their husbands, brothers and also their sisters or mothers went away in order to feed the family that stayed home.
**(Please note: this program will be in English)
ABOUT CECILE CANUT :
Cécile Canut is a filmmaker, sociolinguist researcher, full professor at Sorbonne Paris Cité University, author of Une langue sans qualité and Le spectre identitaire, entre langue et pouvoir au Mali. After working for some 15 years on questions linked to sociolinguistics in Mali, Canut currently dedicates her research to the circulation of discourses about Gypsies in Bulgaria and France. Director of several documentary films, she focuses on the processes of language subjectivation embedded in power relationships. Recently, she directed the project MIPRIMO (la migration prise aux mots / migration put in words), a French National Research Agency funded project about migration narratives in West Africa.
Programs are free and open to the public. Space is limited. For updates and information
please visit: http://www.nyuiaaa.org/
Les dernières projections de ILHA DI MUDJER en 2014… : Brasilia (Brésil), Praia (Cap-Vert), Aveiro (Portugal), Lisboa (Portugal), Paris (EHESS, Centre Gulbenkian… )
Toutes les vidéos sur : https://vimeo.com/tuttiquantifilms
PROJECTIONS EN PREMIERE
1. La lettre de tutti quanti films
Trois fois par an l’association donne des nouvelles à ses adhérents. Certains extraits des lettres sont reproduites sur ce site !
À lire : extrait de la lettre n° 18 de tutti quanti, mars 2009.
2. Hors les murs…
2009-2010 Projets tutti quanti
Production et réalisation d’un livre-dvd de Stefka Stefanova préfacé par Cécile Canut : Jivotet na edna romka (tsiganka) La vie d’une Romni (Tsigane).
Face à une vie quotidienne de plus en plus insurmontable, Stefka Stefanova Nicolova répond par l’écriture : mère d’une famille tsigane du quartier Nadejda de Sliven, Stefka ne supporte pas de voir son lieu d’enfance partir à la dérive. Pour se sauver, elle écrit des textes sur sa condition de femme en Bulgarie. Ces récits lui ont permis de sortir d’une dépression qui a duré sept ans. La traduction en français (selon ses vœux) et la publication de ses textes permettront peut-être à Stefka de trouver une place, d’être « reconnue comme être humain ». Elle fait part de son espoir que quelqu’un l’entende et change la situation dramatique d’un quartier au devenir mortifère.
Le texte est préfacé par Cécile Canut et accompagné d’un petit film autour de Stefka Stefanova Nikolova.
2007-2010 : streets-projections
Bamako
Cinéma des rues
La diffusion des films est un aspect essentiel du travail de tutti quanti. Si les salles, les télévisions sont fermées aux approches novatrices ou tout au moins non institutionnelles, il nous tient à cœur de rendre aux personnes filmées un peu de leur générosité en leur proposant des projections. En ce sens, les trois films tournés à Bamako ne peuvent faire l’objet uniquement de DVD envoyés par la poste sans que les acteurs et les réalisateurs ne puissent en parler ensemble. Se voir, en rire, en parler, discuter… que ce soit avec les acteurs ou les gens en général.
Depuis 2007, l’objectif de tutti quanti est d’organiser des petites projections dans des lieux insolites : école, collège, maisons privées devenues publiques, rue, université, etc.
Une grande partie des films soutenus par tutti quanti étant tournés au Mali, il apparaissait nécessaire de développer, à l’aide d’un vidéo-projecteur, des séances de projections et de débats avec nos amis maliens et au premier chef ceux qui ont participé aux films.
Cette première phase a pu se dérouler en 2007 à Kalaban Koro Plateau, même si les difficultés techniques n’ont pas manqué !
Sans financement ni subvention, mais avec la plus grande volonté du monde, il paraît difficile d’avancer plus avant dans un projet pourtant prometteur, puisque la projection des films dans les cours intéresse pleinement les jeunes et les moins jeunes maliens.
Nous tenons toutefois à conserver cette idée de poursuivre des projections dans les cours maliennes de Kalaban comme nous avons pu réaliser aussi des projections des films maliens dans le quartier Nadejda de Sliven.
3. Événements au passé…
Quelques Archives
2008 : Tutti quanti en débat au Mali…
ETRE CINEASTE AUJOURD’HUI ?
Les jeudis du CCF
JEUDI 6 MARS 2008
Projection du film Profession cinéaste de Cécile Canut,
suivi d’un débat avec Békaye Traoré et Arouna Dante.
Le devenir du cinéma au Mali est complexe mais indissociable de l’histoire politique du pays. La création du CNPC (Centre national de production cinématographique) dans les années 70 a eu comme première vocation d’informer le peuple malien mais il s’est très vite attaché à la production de films de fiction ou de documentaires. Si les objectifs sociaux (liés à la période communiste) ont été privilégiés dans le but « d’éduquer » le peuple malien, une grande partie des films visaient aussi à donner à voir et à entendre des réalités et des identités maliennes, à mesure que les œuvres étaient projetées à l’extérieur.
Si quelques réalisateurs ont quitté le pays, les fonctionnaires du CNPC se sont battus pour faire exister un cinéma malien. L’implantation grandissante de la télévision et le succès des séries humoristiques a infléchi un nouveau tournant : depuis quelques années, le matériel vidéo plus léger et les modes de diffusion nouveaux conduisent les réalisateurs à faire passer leur message par le petit écran.
La récente mutation du CNPC en CNCM en voie d’autonomisation permettra-t-elle la poursuite de la création d’un cinéma d’art et d’essai ? Les conditions financières très difficiles ici encore plus qu’ailleurs entraîneront-elles une transformation des modes de production et d’expression ? L’arrivée de jeunes cinéastes et la mise en place de structures de production privée augurent de nouvelles formes cinématographiques à venir.
Mars 2008 : Travail de solidarité avec l’Association malienne pour les expulsés à Bamako (www.expulsesmaliens.org)
Mars 2008 : réalisation d’un film d’archive pour AME, l’Association malienne pour les expulsés(www.expulsesmaliens.org)
Réalisation de la prise d’images&sons du FORUM de l’AME, les samedi 15 et dimanche 16 mars 2008 à Bamako – Mali.
Montage court (1h) ou long (environ 6h).
Tous les jours, les expulsés de l’Europe ou d’ailleurs arrivent à l’aéroport de Bamako, épuisés et traumatisés. Dans ce marasme, une lueur d’espoir se nomme AME, Association malienne pour les expulsés (www.expulsesmaliens.org) qui fait un travail remarquable. Ils sont tous d’anciens expulsés, qui se battent pour les autres, qui interpellent les politiques, qui manifestent, et surtout qui vont à la rencontre des expulsés, chaque jour à l’aéroport, pour assurer une aide psychologique et matérielle. Grâce à un petit local à Korofina nord, l’AME peut loger les jeunes qui débarquent totalement démunis, sans aucun bagage, sans argent et sans toit…
Tous bénévoles, sans aucun soutien financier (exceptée la Cimade qui a promis de les aider un peu), ils se battent pour les autres, tant ils savent combien cette situation est difficile.
Journées Ouvertes avec des travailleurs migrants expulsés et refoulés
Les samedi 15 et dimanche 16 mars 2008 à Bamako – Mali
L’Association Malienne des Expulsés (AME) organise deux journées de rencontres pour donner la parole aux travailleurs migrants expulsés et aux refoulés les 15 et 16 mars 2008 à Bamako. L’AME propose un espace de débat ouvert où sera invitée la population, et notamment des candidats au départ.
L’AME, créée en 1996, est une association d’expulsés maliens. Elle accueille les expulsés à l’aéroport et les soutient en leur apportant un hébergement provisoire, en les orientant vers un centre de santé, une permanence juridique, en les mettant en contact avec leurs familles ou avec leurs avocats et soutiens dans le pays expulseur, etc. En plus de l’accueil d’urgence, l’objectif de l’AME est de défendre le droit des expulsés, d’interpeller les pouvoirs publics, de sensibiliser les populations
3. Depuis 2007 : tutti quanti s’exporte au collège
Participation de tutti quanti films dans le cadre du projet Collège au cinéma au collège de Noyon et Compiègne.
– 2007 : présentation et discussion autour du film Jour pour jours à des classes de 6e et 4e
– 2008 : présentation et discussion autour du film Derrière le mur à des classes de 6e et 4e
Bientôt chez tutti quanti
TOURNAGES en cours…
BEFORE BULGARIE
Documentaire
Format : 1x 60
Auteur /Author : Cécile Canut
Réalisateur / Director : Cécile Canut
Musique Originale / Original Music : Nick Hodkins
Format de tournage / Shooting Format : DV
Lieu de tournage / Shooting Place : Bulgarie
Langue / Original Language : Bulgare, sous titré en français.
Production : tutti quanti films.
2009
Juin 2009. Déjà 20 ans que la Bulgarie est passée du côté de la démokratsia, du côté de la « liberté ». Déjà 20 ans et pourtant, les regards trop vites braqués à l’Ouest semblent rentrer sous la terre. Au-delà de la misère et de la corruption qui s’installe partout, ce sont les hommes qui se voient changer. Tours et détours dans les petits riens d’un petit coin de Bulgarie entre Sliven et Sozopol.
Jazz Trio Bernard Doucin
Documentaire
Format : 1x ?
Auteur Réalisateur / Author Director : Cécile Canut
Musique Originale / Original Music : Bernard Doucin
Prise de son : Bernard Doucin, Alain Hobé
Format de tournage / Shooting Format : DVCam
Lieu de tournage / Shooting Place: Angers (France), USA.
Langue / Original Language : Français French
Production :tutti quanti films.
2010
Bernard Doucin est un batteur de jazz, un fou de jazz, un homme vivant entièrement, et comme depuis toujours, dans le jazz. Dans les années 80, le temps passé à New-York avec les plus grands musiciens de jazz reste inoubliable. Mais que reste-t-il de ce passé qui annonçait déjà la fin d’un monde ? En revenant sur les lieux, sur les visages, c’est le jazz tel qu’il a été vécu par des hommes remarquables qui se dissout. Les derniers grands musiciens sont parfois contraints de jouer dans les lieux de consommation la plus vile…